jeudi 2 mars 2017

Somos lo que hay

Film de Jorge Michel Grau
Mexique, 2010
avec April Theresa Shannon, Ehecati Garcia

  • Projection unique
  • Lundi 20 mars
  • 20h30
  • Cinéma Utopia - 5 Avenue du Dr Pezet Montpellier

Synopsis
Un homme d’âge mûr meurt dans la rue, laissant une femme et trois enfants sans ressources. La famille éprouvée doit assurer sa survie. Ils sont cannibales et ne mangent que de la chair humaine lors de sanglantes cérémonies rituelles… et les victimes ont toujours été fournies par le père. Maintenant qu’il est mort, qui va chasser ? Qui va les diriger ? Comment vont-ils calmer leur terrible faim ? La tâche échoit au fils aîné, Alfredo, un adolescent marginal qui semble loin d’accepter cette mission... 

Projection unique le 20 mars, dans le cadre de Cinécampus - Cinéma Utopia, Montpellier 




Film méconnu et sélectionné en 2010 à la Quinzaine des réalisateurs, Somos Lo Que Hay au cinéma en France, c’est une expérience inédite ! Le réalisateur nous plonge dans le quotidien d’une famille mexicaine au bord de l’effondrement et nous propose une allégorie sur les conditions de vie des habitants de Mexico.

Jorge Michel Grau
Né à Mexico en 1973, il réussit brillamment ses études de mise en scène au Mexique et part étudier le cinéma à l’École Supérieure de Cinéma de Catalogne (ESCAC de Barcelone). Il remporte le prix du meilleur court métrage documentaire mexicain pour Kalimán en 2006 et le Prix Jury Jeune du meilleur court métrage à Marseille pour Prettier Than You en 2008. Il enseigne la mise en scène dans une école de cinéma. Somos lo que hay est son premier long métrage.

Somos los que hay penche plutôt du côté de l'inhumanité. Commencé comme une chronique sociale (une famille vit de commerce informel dans un quartier sinistre), le film continue comme un polar sanguinolent (des policiers corrompus font mine de protéger des prostituées terrorisées par des enlèvements mystérieux) et finit en bain de sang. L'abondance de ce matériau nuit un peu à la cohérence du film. Jorge Michel Grau impose malgré tout une vision cauchemardesque de sa ville, qu'il filme la nuit, presque déserte – si bien qu'on la dirait dépeuplée par un mystérieux cataclysme. Les personnages s'y débattent, en proie à des forces obscures qui les empêchent d'aimer et de vivre.

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